Carnet de voyage en Alaska -17
Devant nous une langue de sable noir, soumise aux vents et aux tempêtes, s'avance dans la mer des Tchouktches. On a du mal à imaginer qu'un village ait pu s'installer ici ...
Ils nous offrent un spectacle de chants et de danses en guise de bienvenue ...
Les restes d'une ancienne maison ...
une autre ...
Les maisons semi enterrées étaient construites avec des armatures d'os de baleine franche du Groenland et étaient recouvertes de peaux de morse puis de tourbe. Une de ces maisons, habitée jusqu'en 1976, est accessible. L'entrée ...
les murs et le toit ...
les habitants ne pouvaient pas s'y tenir debout ...
le plafond de la pièce principale ...
et le toit, vu de l'extérieur ...
en se faufilant à travers les côtes de baleine, on peut traverser la maison et ressortir de l'autre côté ...
Cette trappe est la porte du "congélateur". Dans ces régions, le pergélisol (sol gelé qui ne dégèle jamais) est très proche. Il suffit de creuser un trou dans le sol gelé et d'y ranger la nourriture à conserver. Ceci était la technique des inuits dans tout l'arctique.
Mais les tempêtes et la montée des eaux ont eu raison des habitations et dans les années 70, le village entier a été délocalisé 4 km plus loin...
Les plus grands os sont sur les tombes des capitaines de baleinier ...
Pour rentrer, certains passagers se font ramener en quad ...
Nous retournons vers la plage à pieds, sans oublier de regarder cette belle toundra.
Du saule nain ...
Du séneçon faux arnica ...
du persil de mer ...
et des épilobes à feuilles larges ...
Devant nous une langue de sable noir, soumise aux vents et aux tempêtes, s'avance dans la mer des Tchouktches. On a du mal à imaginer qu'un village ait pu s'installer ici ...
Nous sommes accueillis par les habitants de Tigigaq ...
Ils nous offrent un spectacle de chants et de danses en guise de bienvenue ...
C'est un des plus anciens lieux occupés par les Inupiats en Alaska. L'endroit permettait une chasse à la baleine très fructueuse car pendant les migrations, elles passaient près de la rive.
Nous nous promenons dans l'ancien village et nous voyons des os de baleine un peu partout, surtout des mâchoires et des côtes ...
Les restes d'une ancienne maison ...
une autre ...
Les maisons semi enterrées étaient construites avec des armatures d'os de baleine franche du Groenland et étaient recouvertes de peaux de morse puis de tourbe. Une de ces maisons, habitée jusqu'en 1976, est accessible. L'entrée ...
les murs et le toit ...
les habitants ne pouvaient pas s'y tenir debout ...
le plafond de la pièce principale ...
et le toit, vu de l'extérieur ...
en se faufilant à travers les côtes de baleine, on peut traverser la maison et ressortir de l'autre côté ...
Cette trappe est la porte du "congélateur". Dans ces régions, le pergélisol (sol gelé qui ne dégèle jamais) est très proche. Il suffit de creuser un trou dans le sol gelé et d'y ranger la nourriture à conserver. Ceci était la technique des inuits dans tout l'arctique.
Les tempêtes successives ont petit à petit détruit les anciennes maisons et les habitants se sont installés dans des maisons en bois plus confortables ...
Mais les tempêtes et la montée des eaux ont eu raison des habitations et dans les années 70, le village entier a été délocalisé 4 km plus loin...
Tigigaq est un village moderne avec son aérodrome.
Nous allons alors visiter le cimetière ancestral. Ce cimetière rectangulaire, entouré de côtes de baleine, est un endroit mythique.
En ces lieux, l'an dernier, Yves Coppens qui accompagnait cette même croisière parlait de"civilisation de la baleine"
Les plus grands os sont sur les tombes des capitaines de baleinier ...
Nous retournons vers la plage à pieds, sans oublier de regarder cette belle toundra.
Du saule nain ...
Du séneçon faux arnica ...
et des épilobes à feuilles larges ...
De la plage, on voit le village moderne mais on peut se demander s'il survivra à une montée des eaux ...
La chasse à la baleine se pratique toujours bien sûr, mais c'est uniquement une chasse de subsistance et nous ne pouvons demeurer insensible à ce peuple qui protège son autonomie et son intégrité.